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Le paléontologue Yves Coppens présente dans la revue Sciences et Avenir que le langage n’est pas uniquement un fait humain et qu’il existe chez tous les êtres vivants sous diverses formes. Ce langage est propre à chaque espèce et répond à l’anatomie de chacune d’entre elles.
C’est pourquoi il explique l’absurdité de certains travaux scientifiques qui avaient pour objectif de faire parler les singes.
L’anatomie des singes n’offre, entre autres, que peu de mouvement à la langue ce qui est problématique pour la prononciation et la production de certains sons.
Toutefois, l’apprentissage du langage des sourds et muets a permis de relever qu’ils sont capables, dans une certaine mesure, d’avoir une forme de réflexion proche de celle de l’Homme, mais plus limitée.
La Chine n’a pas fini de faire parler d’elle en matière de mauvais traitement des animaux: des animaux vivants (tortues, lézards, poissons) sont enfermés dans des sacs minuscules leur laissant à peine la place de bouger, le tout dans une eau colorée et décoré de perles. Cela pour former… un joli porte-clé.
Ces animaux sont placés dans une eau super oxygénée avec des nutriments qui leur permettent de survivre quelques jours avant de mourir asphyxiés.
Tout cela est-il légal? Oui. Car en Chine, la loi protège uniquement les animaux sauvages. Cependant, une pétition est en ligne pour arrêter ces atrocités. La fondation Philia vous encourage à y prendre part.
Inspirés des mouvements de protection des grands singes (GAP) nés en Angleterre dans les années 90, des militants suisses pour la cause animale s’engagent pour une reconnaissance des droits fondamentaux des primates dans la constitution cantonale.
Alors que beaucoup de pays, à l’instar des États-Unis, ont abrogé les expérimentations sur les singes, dans le canton de Bâle, où la présence de firmes pharmaceutiques est importante, la législation n’est pas suffisante pour protéger les primates des expérimentations.
L’objectif et les propositions prônées par le comité d’initiative visent à défendre le « droit à la vie et au respect de l’intégrité corporelle et mentale » des primates.
Cet engagement est conduit et appuyé par l’organisation Sentience Politics, un think tank progressiste, engagé à faire stopper les souffrances animales et l’utilisation de ces derniers pour le divertissement ou à des fins d’éducation.
Dans un dossier étayé, Sentience Politics explique sur des bases scientifiques et morales la nécessité de la création de ces droits et les différentes manières de les mettre en oeuvre afin de protéger l’intégrité physique et morale des primates non humains.